Александр Юрьевич Кожиев "Contes ossètes en français"

Les contes ossètes sont un monde merveilleux où l'histoire, la culture et la philosophie du peuple sont intimement liées. Ils font partie intégrante de la spiritualité ossète et sont transmis de génération en génération, conservant leur pertinence et leur signification.Les contes de fées ossètes ont une signification philosophique profonde. Ils enseignent le respect des aînés, l'amour de la patrie, la valeur de l'amitié et de la fraternité. Chaque conte de fées n'est pas seulement une histoire, mais une leçon de vie qui aide à façonner les valeurs morales et l'identité du peuple.Ces contes ne sont pas seulement un héritage littéraire, ils sont une source vivante de sagesse qui continue d'influencer la culture et l'art ossètes. Leur importance ne peut être surestimée, car ils contribuent à préserver le caractère unique et l'identité du peuple ossète.Familiarisons-nous rapidement avec nos contes de fées!

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update Дата обновления : 19.07.2024

Et entra?na le vieil homme ? sa suite. Du lac, une porte s'ouvrait sur la mer. Ils pass?rent ces portes et continu?rent. De la mer s'ouvrit une porte vers la terre, et ils s'engag?rent sur la terre ferme.

Le roi des djinns vivait l?. Il accueillit le vieil homme avec joie et lui dit:

– “Bonjour, invitе! Il manque une t?te aux piquets de ma caroncule, et je vais planter ta t?te si tu ne rеponds pas ? ma demande. Si tu le fais, je te donnerai ma fille.”

Le pauvre homme regarda autour de lui, et lorsqu'il vit les t?tes humaines sur les piquets du bois, son cCur tomba: “Et on me coupera la t?te!”

Le roi des djinns donna trois missions et promit de marier sa fille ? celui qui les accomplirait toutes les trois. Indiquant un champ bordе de piles de blе, il donna la premi?re t?che au pauvre homme:

– “Met les grains de blе dans les granges avant le matin, mais veille ? ce que les piles ne soient pas dеplacеes.”

Le pauvre homme a hеsitе et s'est attristе:

– “Il me fait faire l'impossible! Il aura ma t?te sur le piquet de la caroncule!”

Il n'еtait plus un vieillard; celui qui lui avait arrachе la barbe en avait fait un jeune homme, et quand la fille du roi des djinns le vit, elle l'aima bien. Elle vit qu'il еtait assis, triste, et demanda:

– “Qu'est-ce qui ne va pas? Pourquoi es-tu assis, triste?”

– “Ce qui me rend triste?” il a rеpondu. “Ton p?re m'a confiе une t?che impossible ? accomplir. J'еchouerai et j'aurai la t?te tranchеe.”

– “Ne laisse pas cela te rendre triste”, – a dit la fille du roi des djinns. “Nous ferons tout! Le soir, j'appellerai toutes les souris que j'ai, et elles verseront tous les grains de blе dans les granges.”

Le soir, la fille du roi des djinns a appelе les souris en criant:

– “Souris, o? que vous soyez, venez ici et versez dans les granges jusqu'au matin tous les grains qui se trouvent dans les meules de foin, afin que pas un seul grain ne soit perdu et que les meules de foin ne soient pas dеplacеes de leur place.”

Toutes les souris rassemblеes, qui n'existaient que dans le monde, et qui ne laissaient pas un seul grain dans les meules de foin, les versaient dans les granges, et les meules de foin n'еtaient m?me pas dеplacеes.

Le roi des djinns se leva le matin et demanda au jeune homme:

– “Eh bien, as-tu fait quelque chose?” Et la fille du roi l'avertit:

– “Ton p?re te le demandera avec insistance, mais n'aie pas peur, fais ton travail, et qu'il plaise ? Dieu.”

Le roi des djinns, sans rien dire, lui confie une deuxi?me t?che:

– “Une еglise doit appara?tre dans ma cour pendant la nuit, mais elle doit ?tre faite de cire et de rien d'autre.”

Le jeune homme, le pauvre homme, devint inquiet et pensa: “Dieu m'a maudit.” Il s'assit de nouveau, triste, et la fille du roi lui dit:

– “Ne te dеcourage pas, c'est facile ? faire. Aujourd'hui, je vais rassembler toutes les abeilles que j'ai, et demain matin, l'еglise sera pr?te.”

Elle appela les abeilles et leur dit:

– “Construisez une еglise en cire pure pendant la nuit!”

Le soir venu, les abeilles se sont mises ? l'Cuvre. Les abeilles les abeilles se sont mises ? l'Cuvre si dur qu'au matin, l'еglise еtait pr?te.

Le matin, le roi des djinns se leva, sortit, regarda dans la cour et vit l'еglise de cire pure.

La fille du roi avertit le jeune homme ? l'avance:

– “N'attends pas la troisi?me t?che, c'est impossible, et je ne peux pas t’aider. Nous devons tous les deux nous enfuir d'ici!”

Le jeune homme monta dans le bateau avec la jeune fille et ils commenc?rent ? s'enfuir; le roi des djinns s'en aper?ut alors qu'ils еtaient dеj? loin et les poursuivit en grand nombre.

Pendant ce temps, les fugitifs arriv?rent au bord du lac, et la fille du roi des djinns, qui avait un don magique, fit en sorte qu'ils se transforment en deux canards, un m?le et une femelle, et ils commenc?rent ? s'еbattre dans le lac.

Les chasseurs se rendirent еgalement sur les rives du lac, mais il n'y avait personne. Ils cherch?rent partout, mais ne trouv?rent rien, et ils ne firent pas attention aux canards.

Les chasseurs revinrent vers le roi des djinns. Il leur demanda:

– “Qu'est-ce que tu as ramenе? Vous ne les avez pas rattrapеs?”

– “Nous n'avons rien vu nulle part!” – Ils ont rеpondu. “Nous avons seulement remarquе deux canards, un m?le et une femelle, dans un lac.”

Le roi des djinns est attristе:

– “J'ai oubliе de vous prеvenir, donc vous ne les avez pas reconnus. C'еtait eux. Poursuivez-les, attrapez-les et amenez-les ici.”

La fille du roi des djinns avait le don de prophеtie. Elle a dit au jeune homme:

– “Le p?re nous a reconnus! Il y a une nouvelle poursuite apr?s nous, courons!”

Ils coururent, regard?rent en arri?re et virent au loin une poursuite derri?re eux. La jeune fille a dit au jeune homme:

– “Nous ne pouvons pas courir plus loin. Je ferai appara?tre une еglise ici; l'un de nous deviendra pr?tre et l'autre diacre, et nous ne serons pas reconnus.”

Une еglise apparut et ils devinrent diacre et pr?tre.

Les poursuivants virent l'еglise et pens?rent que les fugitifs pouvaient s'y cacher. Mais ne voyant l? que le pr?tre et le diacre qui accomplissaient le service divin, ils eurent honte de les interrompre et retourn?rent sur leurs pas. Sur le chemin du retour, ils cherch?rent partout les fugitifs, mais ne les trouv?rent nulle part; ils rentr?rent donc chez eux.

Le roi des djinns demanda:

– “Les avez-vous trouvеs?”

Ils rеpondirent ? nouveau:

– “Nous n'avons m?me pas rencontrе de gens du pays en chemin. ? un endroit seulement, un pr?tre et un diacre cеlеbraient le service divin dans une еglise, et nous n'avons vu personne d'autre.”

Le roi des djinns a dit:

– “C'еtait eux, mais vous ne les avez pas reconnus. Maintenant, vous ne pourrez plus les trouver! Ma fille ne s'est pas reconnue! C'еtait une coquine et elle s'est enfuie comme une coquine! On ne peut plus rien faire pour elle, laissons-les.”

La fille du roi des djinns s'aper?ut que la poursuite avait fait demi-tour et a dit ? son mari:

– “Maintenant, allons-y sans crainte!”

Ils arriv?rent ? sa maison. La vieille femme еtait dеj? morte, mais sa maison au toit de chaume еtait toujours l?.

– “Voici notre maison pour toi!” – a dit le jeune homme ? sa femme. “C'est ainsi que j'ai vеcu pauvrement!”

Et sa femme a rеpondu:

– “La propriеtе est une question de temps. Ne t’inquiеte pas pour cela.”

Elle a fait une demande ? Dieu:

– “Qu'il y ait de grandes maisons ? cet endroit avant le matin!”

Au matin, ils se rеveill?rent et virent de grandes maisons. La fille du roi des djinns reprit la parole:

– “Que ces maisons soient remplies d'ornements en or, selon les besoins! Qu'il y ait pour mon mari des v?tements d'еtoffes co?teuses pour s'habiller de la t?te aux pieds! Et qu'il y ait pour moi les plus beaux v?tements de femme, avec deux еquipes! Et elle demanda aussi: “Dieu, qu'il y ait une table sur toute la longueur de notre maison, remplie de nourriture et de boisson en abondance!”

Le mari et la femme s'asseyaient ? table, mangeaient et discutaient sinc?rement de leur amour. Et ils ne s'admirent pas l'un l'autre. Puis elle a rеpеtе:

– “Qu'un garde se tienne ? nos portes, afin que nous soyons dеbarrassеs des visiteurs indolents.”

Ils ont donc vеcu et vivent encore aujourd'hui.

Comme vous ne les avez pas vus, puissiez-vous ne pas voir d'autres malheurs, d'autres maladies, et que Dieu nous dеlivre de ce lieu en toute sеcuritе.

Le pauvre et le riche khan

Dans les temps anciens, un homme appela son fils et lui donna trois instructions: ne jamais accueillir d'orphelins dans sa maison, mais les soutenir en dehors de sa famille; ne jamais pr?ter d'argent ? quelqu'un de plus riche que soi; ne jamais rеvеler ses pensеes les plus intimes ? sa femme.

Lorsqu'il a donnе ces instructions ? son fils, il lui a demandе de les respecter de mani?re sacrеe, de ne les enfreindre en aucune fa?on, car leur violation mettrait le fils dans une situation difficile.

Le p?re mourut bient?t et le fils voulut expеrimenter dans sa vie la vеritе des instructions de son p?re. Il prit des orphelins dans sa maison pour les еlever. Puis il pr?ta de l'argent au khan, qui еtait plus riche que lui. Il garda bien les orphelins et ne les maltraita en rien.

? l'expiration du dеlai convenu, il demanda au khan de payer sa dette. Le khan se mit en col?re, ordonna ? ses serviteurs de le battre et le mena?a:

– “De quel argent parles-tu? Si tu me rappelles encore une fois ta dette, un grand malheur s'abattra sur ta t?te!”

En reprеsailles, le pauvre homme en col?re vola un troupeau de chevaux du khan et y pla?a son tamga. Mais il ne se contenta pas de cela. Pensant que cette vengeance n'еtait pas suffisante pour le khan, il dеcida de lui enlever еgalement son fils. C'est ce qu'il fit: il enleva son fils unique au khan et l'envoya еtudier ? l'еcole.

Le khan se mit ? la recherche de son fils et de ses chevaux. Ses recherches furent vaines et il se tourna alors vers une sorci?re pour lui demander de l'aide et des conseils:

– “Je n'arrive pas ? retrouver mon fils et les chevaux qu'on m'a volеs!” – lui a-t-il dit. “Un tel cas ne s'est jamais produit! Aide-moi!”

La sorci?re lui dit:

– “Ne les cherche pas en vain et ne les exige de personne, sauf de celui ? qui tu as empruntе de l'argent et que tu n'as pas remboursе.”

Le khan devait s'en assurer et demanda ? la sorci?re de demander ? la femme du pauvre si son mari avait vraiment volе son fils et ses chevaux.

La sorci?re se rendit ? la maison de la femme du pauvre et, comme si elle sympathisait avec elle, lui a dit:

– “Ton mari a souffert innocemment, il a demandе le paiement de la dette, et le riche khan a ordonnе qu'il soit battu.”

La femme du pauvre homme a rеpondu ? la sorci?re:

– “Je ne sais rien ? ce sujet, mon mari ne m'a rien dit.”

– “Quel genre d'еpouse es-tu dans ce cas, si ton mari ne te parle pas de ses affaires?!” – lui a dit la sorci?re.

Elle a partit donc cette fois sans rien savoir. Le soir, la femme du pauvre homme raconta ? son mari la visite de la sorci?re. Il ne lui rеpondit que ceci:

– “A qui appartient ce qu'il a obtenu, c'est ce qui lui appartient.”

Le lendemain, la sorci?re revint voir la femme du pauvre homme et lui demanda:

– “Une fois de plus, tu n'as rien appris?”

– “Il ne m'a dit que ceci,” a-t-elle rеpondu: “Quiconque re?oit quoi, que ce soit bon pour lui!”

La sorci?re, ravie, se rendit en h?te aupr?s du khan et lui dit:

– “Ne t'ai-je pas dit que les chevaux et ton fils sont chez celui ? qui tu as empruntе de l'argent et que tu n'as pas remboursе!”

Le khan appelle alors le pauvre homme aupr?s de lui et lui demande:

– “As-tu mon fils et mes chevaux?”

– “J'en ai!” – a rеpondu le pauvre homme.

– “Dans ce cas, je te c?de mon khanat, c'est toi qui dois ?tre le khan, pas moi.”

Pendant ce temps, les orphelins, que le pauvre avait accueillis dans sa famille et auxquels il n'avait jamais fait de mal, se retournaient contre lui, cherchant une occasion de le tuer. Le pauvre a dit:

– “Comme mon p?re avait raison! J'ai еtе convaincu par ma propre expеrience de la vеracitе de ses instructions.”

Le loup et les sept ch?vres de Gazza

Il еtait une fois un pauvre homme. Il s'appelait Gazza. Il n'avait que sept ch?vres, il n'y avait rien d'autre dans sa maison. La premi?re ch?vre avait un ventre, la deuxi?me – deux, la troisi?me – trois, la quatri?me – quatre, la cinqui?me – cinq, la sixi?me – six et la septi?me avait sept ventres.

Ce n'est que vers midi que le pauvre homme laissa les sept ch?vres aller pa?tre.

Un jour, alors qu'elles broutaient, la ch?vre ? un ventre dit ? la ch?vre ? deux ventres:

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