Александр Юрьевич Кожиев "Contes ossètes en français"

Les contes ossètes sont un monde merveilleux où l'histoire, la culture et la philosophie du peuple sont intimement liées. Ils font partie intégrante de la spiritualité ossète et sont transmis de génération en génération, conservant leur pertinence et leur signification.Les contes de fées ossètes ont une signification philosophique profonde. Ils enseignent le respect des aînés, l'amour de la patrie, la valeur de l'amitié et de la fraternité. Chaque conte de fées n'est pas seulement une histoire, mais une leçon de vie qui aide à façonner les valeurs morales et l'identité du peuple.Ces contes ne sont pas seulement un héritage littéraire, ils sont une source vivante de sagesse qui continue d'influencer la culture et l'art ossètes. Leur importance ne peut être surestimée, car ils contribuent à préserver le caractère unique et l'identité du peuple ossète.Familiarisons-nous rapidement avec nos contes de fées!

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update Дата обновления : 19.07.2024

Gazza prit son fusil et se dеp?cha de partir.

Mais le loup est restе couchе, incapable de se relever, regardant d'en bas, observant. Gazza ne peut pas encore le voir car le loup est еtendu sur le bord de la route.

Arrivе ? l'endroit indiquе par la ch?vre, Gazza a regard? autour de lui. Il еtait s?r que le loup еtait quelque part pr?s de lui.

Quand il vit Gazza s'approcher de lui, le loup essaya de courir, mais il ne pouvait pas courir vite, accablе par l'еpuisement. Pendant ce temps, Gazza le remarqua et commen?a ? le rattraper. Difficile de rattraper un loup rassasiе! Gazza le rattrapa rapidement, lui tira dessus avec son fusil et le tua.

Gazza est rentrе chez lui. Il se retrouva avec une ch?vre ? sept ventres et d'autres ch?vres sauvеes. Il commen?a ? vivre heureux jusqu'? aujourd'hui.

Un cerf, un ours et deux hеrissons

Il еtait une fois deux hеrissons. Ils vivaient dans la for?t, dans un arbre creux.

Un jour, un b?cheron alla dans la for?t et coupa l'arbre creux. Il le ramena ? la maison et le coupa en gros morceaux pour qu'il soit plus facile ? chauffer. La femme du b?cheron prit quelques b?ches et chauffa le po?le. Elle voulait prеparer un repas pour son mari affamе.

Les hеrissons sentirent la chaleur et pri?rent Dieu:

– “? Dieu, sauve-nous, et nous te rendrons gr?ce avec des ahsarfambalams provenant des poumons du cerf et du miel sur la poitrine de l'ours!”

Les hеrissons dеgagent une odeur nausеabonde.

– “Qu'est-ce que c'est que ce bois!” – a dit la ma?tresse en jetant le bois hors du po?le.

Les hеrissons avaient peur de s'enfuir pendant la journеe, alors ils se cachaient, et la nuit ils sortaient du village. Le matin, ils еtaient dеj? dans la steppe et ils dеcid?rent que l'un d'entre eux s'installerait sur un monticule, et le second sur un autre, еloignе du premier.

C'est ce qu'ils ont fait. Chacun se tapit sur son propre monticule. Pendant ce temps, un cerf s'approcha du premier hеrisson. Le hеrisson lui parla et lui proposa un pari:

– “Faisons la course les uns contre les autres”, – il a dit. “? cette condition: celui d'entre nous qui atteindra le premier le prochain monticule pourra abattre et manger celui qui aura pris du retard.”

Et il montra au cerf le monticule sur lequel еtait assis le deuxi?me hеrisson.

Le cerf se dit alors: “Comment ce hеrisson peut-il me dеpasser?” Il accepta.

Ils se mirent en rang et dirent: “Courons!” et ils se mirent ? courir. Le cerf s'еlan?a de toutes ses forces et le hеrisson se cacha dans la haie.

Lorsque le cerf atteignit le monticule, le hеrisson lui dit:

– “O? as-tu disparu? Je t'attends dеj?!”

Le cerf еtait tr?s surpris:

– “Reprenons la course!” a demandе le hеrisson.

– “Tr?s bien”, – a dit le hеrisson. “Retournons au monticule en courant!”

Le cerf se mit ? courir, et le deuxi?me hеrisson se glissa lui aussi dans le buisson et se cacha. Le cerf courut aussi vite qu'il le put, mais lorsqu'il atteignit le monticule, il fut surpris d'y voir le hеrisson.

– “Pourquoi es-tu si en retard?” – le hеrisson lui a dit. “Je suis ici depuis longtemps!”

Le cerf perdit le pari et les hеrissons le massacr?rent. Ils cach?rent la carcasse du cerf et all?rent dans la for?t pour chercher du miel. Ils trouv?rent du miel dans un arbre creux et haut, sortirent le nid d'abeille et s'assirent dans l'arbre.

Pendant ce temps, un ours passait par l?. Lorsqu'il vit les hеrissons, ils avaient dеj? mangе le miel.

– “Donne-moi aussi du miel!” – a demandе l'ours.

Ils lui ont rеpondu:

– “Fais-le toi-m?me!”

– “Montre-moi o? est le miel!” – leur a dit l'ours.

– “L?, tu vois, dans l'arbre, les abeilles volent l?.” L'ours grimpa dans l'arbre, prit du nid d'abeilles et demanda aux hеrissons:

– “Comment les faire descendre?”

– “Allonge-toi sur le dos et place le nid d'abeilles sur ta poitrine, de mani?re ? pouvoir le ramener au sol.”

L'ours suivit le conseil des hеrissons. Il se coucha sur le dos, s'envola du haut de l'arbre et s'еcrasa mortellement.

Les hеrissons ont abattu l'ours; ils ont aussi apportе la carcasse d'un cerf. Ils firent des ahsarfambals avec les poumons du cerf, empil?rent le miel sur la poitrine de l'ours et pri?rent le Dieu:

– “? Dieu, nous te remercions! Tu nous as sauvеs et nous t'avons donnе notre parole: nous te remercions avec du miel sur la poitrine de l'ours et des ahsarfambals faits de poumons du cerf!”

Fils de la veuve

Il еtait une fois une sorci?re et Verahan la belle, la fille d'un aldar, un reclus de la tour. C'еtait une fille exceptionnellement mince. La rumeur se rеpandit dans le monde entier. L'aldar ne la donna ? personne, bien que de nombreuses personnes aient essayе de l'еpouser. Il la garda dans une tour, et cette tour еtait telle que personne ne pouvait en trouver les portes sans en dеtruire le sommet.

Un jour, l'aldar annon?a:

– “Je ne marierai ma fille qu'? l'homme qui peut dеtruire sa tour.”

Et la tour еtait exceptionnellement haute. L'aldar a donnе un dеlai de deux jours:

– “Celui qui parviendra ? dеtruire la tour deviendra mon gendre”, – il a dit. “Que chacun tente sa chance!”

Les prеtendants commenc?rent ? affluer de toutes parts. Il y avait des prеtendants du peuple Nart. Le fils de la sorci?re se prеsenta еgalement. Tous voulaient dеtruire la tour de la fille de l'aldar, mais aucun des prеtendants ne trouvait le moyen de le faire.

Le fils de la sorci?re commen?a ? faire le tour des gens, espеrant trouver un homme bon parmi eux. Il entra dans une petite maison et trouva une veuve avec un gar?on couchе dans un berceau devant elle.

– “Tu n'as personne d'autre?” – a demandе le fils de la sorci?re.

– “Il n'y a personne d'autre que cet enfant et moi-m?me”, – la veuve lui rеpondit.

L'enfant au berceau dеchira ses bandages et se tourna vers le fils de la sorci?re:

– “Je suis pr?t ? rеpondre ? tes souhaits!”

(Et ce gar?on a еtе indiquе ? son fils par sa m?re, la sorci?re: “Il y a un jeune homme qui est nе l?-bas, vеrifie-le!”). Le fils de la sorci?re se rеjouit et dit au gar?on:

– “Que Dieu te donne des annеes de vie! Tu es celui dont j'ai besoin, tu me seras utile.”

Le gar?on s'habilla et dit:

– “Je sors de la maison!”

Le fils de la sorci?re l'emmena, et ils se prеsent?rent devant le peuple assemblе. En chemin, le fils de la sorci?re fit un marchе avec le gar?on:

– “Nous allons procеder de la mani?re suivante: Je te chargerai d'un canon et je te tirerai au sommet de la tour. Tu pourras peut-?tre la dеtruire. Il n'y a pas d'autre moyen.”

– “Tr?s bien!” – a dit le gar?on. “C'est une bonne idеe! Je suis d'accord; si j'arrive au sommet de la tour et que je m'y accroche, je la dеtruirai ? coups de talons; mais si je tombe – tout est possible – alors tu seras sagace et tu ne me laisseras pas toucher le sol, ou ce sera ma mort.”

Il a еgalement ajoutе:

– “Quand tu me porteras, ne me mets pas ? terre avant de m'avoir fait traverser les sept rivi?res.”

Ils charg?rent un canon avec le gar?on et le tir?rent au sommet de la tour. Le gar?on y arriva, commen?a ? frapper du talon d'un c?tе ou de l'autre et dеtruisit ainsi la tour. Le fils de la sorci?re le surveillait d'en bas et veillait ? ce qu'il ne tombe pas de l?. La tour se mit alors ? trembler et le gar?on en tomba. Le fils de la sorci?re leva son ourlet, attrapa le gar?on et commen?a ? le porter ? travers les rivi?res. Lorsque le fils de la sorci?re lui fit traverser la deuxi?me rivi?re, Sirdon, le mеchant homme, apprit que si le gar?on еtait mis ? terre, il mourrait et que la fille n'irait pas chez le fils de la sorci?re.

Sirdon dеcida donc de le tromper. Pour que le fils de la sorci?re ne le reconnaisse pas, Sirdon changea de v?tements et prit une autre apparence.

Le fils de la sorci?re avait dеj? portе le gar?on sur la deuxi?me rivi?re et sur la troisi?me. Sirdon le devan?a et lui dit:

– “Brave homme, o? l'emmenes-tu sinon? Il est dеj? mort, et la tour a dеj? еtе dеtruite, et la fille passe par toi dans les mains de quelqu'un d'autre.”

Mais le fils de la sorci?re ne le crut pas et emporta le gar?on plus loin. Il lui fit traverser une autre rivi?re, la quatri?me. Il continua son chemin, portant le gar?on qui еtait tombе de la tour.

Pendant ce temps, Sirdon reprenait une autre apparence et devan?ait ? nouveau le fils de la sorci?re:

– “Laisse tomber l'homme mort!” – il lui a dit. “La fille te manquera!”

Le fils de la sorci?re avait des doutes: c'еtait peut-?tre vrai. Mais il ne quitta pas l'enfant.

Lorsque le fils de la sorci?re porta l'enfant sur la sixi?me rivi?re, Sirdon, qui avait changе d'apparence, le rattrapa ? nouveau et lui dit:

– “Quel fou tu es, mon brave! Tu continus ? porter un homme mort! La fille ira еvidemment chez l'un des Nart, et tu n'auras plus rien!”

Cette fois, le fils de la sorci?re crut Sirdon et s’est dit:

– “En effet, si on en arrive l?, o? vais-je porter ce mort? Et je perds aussi une fille!”

Il posa le mort ? terre et se retourna vers la tour.

C'est alors que le fils de la sorci?re devina:

– “C'est la faute de Sirdon!” Et j'ai ruinе le gar?on et je n'ai rien accompli!”

Il revint, se tint devant le mort et pensa: “Que dois-je faire d'autre? L'emmener chez sa m?re? Mais que dois-je lui dire?”

Soudain, il s'est souvenu:

– “Nous avons un fouet en feutre, laisse-moi l'essayer! Il est revenu et a racontе ? sa m?re ce qui s'еtait passе.”

– “Je suis revenue pour le fouet en feutre”, – a-t-il dit ? sa m?re. “Sera-t-elle capable d'aider le gar?on ou non?”

Sa m?re lui dit:

– “Il faut l'essayer, l'emporter avec soi!”

Le fils de la sorci?re prit le fouet de feutre avec lui et retourna en h?te ? l'endroit o? il avait laissе le mort. Arrivе l?, il frappa le mort plusieurs fois avec le fouet de feutre et dit:

– “Que Dieu fasse de toi ce que tu еtais avant!”

Le gar?on s'est levе et a dit:

– “Ouf, ouf, combien de temps j'ai dormi!”

Le fils de la sorci?re lui raconta ce qui lui еtait arrivе. Le gar?on dit au fils de la sorci?re:

– “Si c'est le cas, fais-moi traverser deux autres rivi?res, sinon mon cas sera mauvais.”

Le fils de la sorci?re a pris le gar?on et lui a fait traverser deux autres rivi?res.

Pendant ce temps, Sirdon raconte aux Narts:

– “Je l'ai obligе ? mettre le gar?on par terre, et maintenant, s'il pla?t ? Dieu, la fille sera ? nous.”

Les Narts se sont rеjouis et ont еtе contents.

Le fils de la sorci?re apparut alors avec le gar?on et demanda aux Narts:

– “Qu'est-ce qui vous rend heureux, Narts? Qu'est-ce qui vous rend heureux?”

– “Qu'est-ce qui nous rend heureux? – a rеpondu les Narts. “Maintenant, nous aurons Verahan!”

– “Bon, d'accord”, – a dit le fils de la sorci?re. “Voyons qui est le plus courageux d'entre nous.”

Le soir venu, l'aldar informa ? nouveau le peuple:

– “Si quelqu'un veut encore tenter sa chance, qu'il vienne demain et apr?s-demain.”

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