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Дата обновления : 16.12.2023
2. Mettez les verbes aux temps indiquеs.
1. Figurez-vous, Henrich, qu’il y ____ (avoir – prеsent de l’indicatif) plus d’une heure que je ____ (?tre ) prеsent de l’indicatif) habillеe et pr?te ? sortir, et ma tante n’en ____ (finir – imparfait de l’indicatif) pas avec ses sermons sur les dangers de la valse, et les recettes pour les g?teaux de No?l et les carpes au bleu. 2. Je ____ (sortir – passе composе) sous le prеtexte d’acheter des brodequins gris dont je n’____( avoir – prеsent de l’indicatif) nul besoin. C’est pourtant pour vous, Henrich, que je ____ (faire – prеsent de l’indicatif) tous ces petits mensonges dont je ____ (se rependre – prеsent de l’indicatif) et que je ____ (recommencer – prеsent de l’indicatif) toujours ; aussi quelle idеe ____ (avoir – passе composе) de vous livrer au thе?tre ; c’____ (?tre – imparfait de l’indicatif) bien la peine d’еtudier si longtemps la thеologie ? Heidelberg ! 3. Mes parents vous ____ (aimer – imparfait de l’indicatif) et nous ____ (?tre – conditionnel prеsent) mariеs aujourd’hui. 4. Au lieu de nous voir ? la dеrobеe sous les arbres chauves du Jardin impеrial, nous ____ (?tre – conditionnel prеsent) assis c?te ? c?te pr?s d’un beau po?le de Saxe, dans un parloir bien clos, causant de l’avenir de nos enfants : ne serait-ce pas, Henrich, un sort bien heureux ?
3. Retrouvez cette information dans le texte.
1. Le jeune homme ne pouvait pas s’imaginer sa vie sans thе?tre, il a essayе de le faire comprendre ? sa bien aimеe. 2. La jeune fille еtait s?re que ses parents seraient contre son mariage avec un comеdien. 3. Le jeune homme n’еtait pas de cet avis, car il comptait devenir un acteur cеl?bre et riche comme un ministre. 4. La jeune fille n’y croyait pas et pensait qu’il lui faudrait toute une vie pour devenir cеl?bre. 5. Le jeune homme avait dеj? une proposition fort intеressante et le r?le qui a plu au directeur d’un thе?tre. 6. La jeune fille a tr?s vite devinе de quel r?le parlait son amant, c’еtait le r?le d’un diable et elle avait un sentiment d’inquiеtude qu’elle ne pouvait pas s’expliquer. 7. Heureusement le jeune homme allait jouer son r?le blasphеmatoire la derni?re fois. 8. La jeune fille a voulu aussi savoir si son bien aimе n’avait pas perdu la croix qu’il lui avait donnеe. 9. La croix еtait toujours ? sa place, le jeune homme ne l’a pas perdue. 10. En parlant ainsi ils sont parvenus ? la boutique d’un cordonnier o? la jeune fille devait acheter des brodequins gris. 11. Le jeune homme a d? abandonnе son amie et il s’est dirigе vers le gasthof l’Aigle ? deux t?tes.
4. Relisez le chapitre.
On touchait aux derniers jours de novembre : le Jardin impеrial de Vienne еtait dеsert, une bise aigu? faisait tourbillonner les feuilles couleur de safran et grillеes par les premiers froids ; les rosiers des parterres, tourmentеs et rompus par le vent, laissaient tra?ner leurs branchages dans la boue. Cependant la grande allеe, gr?ce au sable qui la recouvre, еtait s?che et praticable. Quoique dеvastе par les approches de l’hiver, le Jardin impеrial ne manquait pas d’un certain charme mеlancolique. La longue allеe prolongeait fort loin ses arcades rousses, laissant deviner confusеment ? son extrеmitе un horizon de collines dеj? noyеes dans les vapeurs bleu?tres et le brouillard du soir ; au del? la vue s’еtendait sur le Prater et le Danube : c’еtait une promenade faite ? souhait pour un po?te.
Un jeune homme arpentait cette allеe avec des signes visibles d’impatience ; son costume, d’une еlеgance un peu thе?trale, consistait en une redingote de velours noir ? brandebourgs d’or bordеe de fourrure, un pantalon de tricot gris, des bottes molles ? glands montant jusqu’? mi-jambes. Il pouvait avoir de vingt-sept ? vingt-huit ans ; ses traits p?les et rеguliers еtaient pleins de finesse, et l’ironie se blottissait dans les plis de ses yeux et les coins de sa bouche ; ? l’Universitе, dont il paraissait rеcemment sorti, car il portait encore la casquette ? feuilles de ch?ne des еtudiants, il devait avoir donnе beaucoup de fil ? retordre aux philistins et brillе au premier rang des burschen et des renards.
Le tr?s court espace dans lequel il circonscrivait sa promenade montrait qu’il attendait quelqu’un ou plut?t quelqu’une, car le Jardin impеrial de Vienne, au mois de novembre, n’est gu?re propice aux rendez-vous d’affaires.
En effet, une jeune fille ne tarda pas ? para?tre au bout de l’allеe : une coiffe de soie noire couvrait ses riches cheveux blonds, dont l’humiditе du soir avait lеg?rement dеfrisе les longues boucles ; son teint, ordinairement d’une blancheur de cire vierge, avait pris sous les morsures du froid des nuances de roses de Bengale. Groupеe et pelotonnеe comme elle еtait dans sa mante garnie de martre, elle ressemblait ? ravir ? la statuette de la Frileuse ; un barbet noir l’accompagnait, chaperon commode, sur l’indulgence et la discrеtion duquel on pouvait compter.
– Figurez-vous, Henrich, dit la jolie Viennoise en prenant le bras du jeune homme, qu’il y a plus d’une heure que je suis habillеe et pr?te ? sortir, et ma tante n’en finissait pas avec ses sermons sur les dangers de la valse, et les recettes pour les g?teaux de No?l et les carpes au bleu. Je suis sortie sous le prеtexte d’acheter des brodequins gris dont je n’ai nul besoin. C’est pourtant pour vous, Henrich, que je fais tous ces petits mensonges dont je me repens et que je recommence toujours ; aussi quelle idеe avez-vous eue de vous livrer au thе?tre ; c’еtait bien la peine d’еtudier si longtemps la thеologie ? Heidelberg ! Mes parents vous aimaient et nous serions mariеs aujourd’hui. Au lieu de nous voir ? la dеrobеe sous les arbres chauves du Jardin impеrial, nous serions assis c?te ? c?te pr?s d’un beau po?le de Saxe, dans un parloir bien clos, causant de l’avenir de nos enfants : ne serait-ce pas, Henrich, un sort bien heureux ?
– Oui, Katy, bien heureux, rеpondit le jeune homme en pressant sous le satin et les fourrures le bras potelе de la jolie Viennoise ; mais, que veux-tu ! c’est un ascendant invincible ; le thе?tre m’attire ; j’en r?ve le jour, j’y pense la nuit ; je sens le dеsir de vivre dans la crеation des po?tes, il me semble que j’ai vingt existences. Chaque r?le que je joue me fait une vie nouvelle ; toutes ces passions que j’exprime, je les еprouve ; je suis Hamlet, Othello, Charles Moor : quand on est tout cela, on ne peut que difficilement se rеsigner ? l’humble condition de pasteur de village.
– C’est fort beau ; mais vous savez bien que mes parents ne voudront jamais d’un comеdien pour gendre.
– Non, certes, d’un comеdien obscur, pauvre artiste ambulant, jouet des directeurs et du public ; mais d’un grand comеdien couvert de gloire et d’applaudissements, plus payе qu’un ministre, si difficiles qu’ils soient, ils en voudront bien. Quand je viendrai vous demander dans une belle cal?che jaune dont le vernis pourra servir de miroir aux voisins еtonnеs et qu’un grand laquais galonnе m’abattra le marchepied, croyez-vous, Katy, qu’ils me refuseront ?
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